Souhaiter ou ne pas souhaiter ?
2023 est arrivée d’un coup ! Il y a peine trois jours, vous aviez encore l’impression d’être en 2015 et puis, paf, c’est le nouvel an, le décompte, une année de plus à faire défiler quand vous remplissez un formulaire d’inscription (ça commence à faire une longue liste de chiffres et vous vous étonnez que des gens en âge de réserver un billet d’avion soit nés après l’an 2000). Et puis, évidemment, les traditionnelles bonnes résolutions, qui ne tiennent tellement pas longtemps qu’à force, on les fait juste ‘histoire de’, comme quand on osait encore mettre le métier de nos rêves sur la fiche à la rentrée et qu’on se foutait pas encore de nous – on sait que seul Thomas Pesquet a finalement réussi à devenir astronaute.
Et puis, c’est compliqué aussi, de souhaiter que l’année soit bonne, vu le contexte. Inflation, crise, dérèglement du climat… Entre le prix des coquillettes, de l’électricité et la canicule en mars, difficile de tirer des plans sur la comète parfois. En vieillissant, vos voeux ont sûrement un peu changé, vos attentes ont peut-être un peu été modérée par… ben, la vie, quoi… A vingt ans, on souhaite des voyages et de l’amour, à quarante, l’absence d’hernie discale, et la longévité de nos parents – en meilleure santé possible, en plus, s’il vous plait. Et bon, encore un peu d’amour et de voyages quand même, hein, sinon c’est triste.
Moi, pour 2023, comme je n’ai pas encore tout à fait abandonné l’idée de rêver, j’ai quand même décidé deux gros trucs : la première chose, c’est de faire aboutir mon premier roman (parce que j’aime les défis et que j’aime l’écriture, et que les deux ensemble, avec beaucoup d’efforts et de discipline, ça fait un livre, enfin j’espère). La deuxième, de faire repartir mon blog illustré, dont voici le premier article, avec un vrai dessin dedans. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir, j’espère que ce sera plus longtemps que mon voeux de ne pas voir une goutte d’alcool en janvier (raté depuis ce week-end) et de faire du sport tous les jours – rapport à l’hernie discale latente.
Alors, même si vous êtes dans un passage difficile, même si c’est pas tout le temps facile et que la nouvelle année n’y change rien, je vous souhaite une :