Salariée puis Free-Lance, voici 5 choses qui ont changé dans ma vie pro !
Voici quelques situations dans lesquelles le salariat et le free-lancing se sont révélés différents, et dans certains cas, je n’ai pas encore réussi à déterminer quel système était le meilleur !
Les réunions
Bon, soyons franche, une des choses que ne regrette VRAIMENT pas de mon temps en entreprise, ce sont les réunions à rallonge ! Et leurs indissociables Power Points, remplis de listes à puces et de dessins génériques avec des bonhommes blancs à têtes rondes et des flèches dans tous les sens… Depuis que je suis à mon compte, plus de Power Point, mais parfois, il faut bien avouer que j’aimerais bien pouvoir m’assoir avec une personne compétente pour m’aider à répondre à mes questions existentielles. Car à l’évidence, je ne suis pas toujours cette personne…
Les horaires de travail
Je ne vous refais pas la blague de la personne qui quitte le bureau à 18h et à qui on fait la blague : ‘tu as pris ton après-midi?’. En France, partir tard est une tradition, le présentéisme toujours latent, même si les temps changent. En free-lance, on apprend à gérer soi-même son emploi du temps. Grisant ? Oui, quand on n’a pas de comptes à rendre (je fais la sieste quand je veux, et ça peut être productif car je déchire après). Non, quand on doit toujours soi-même se motiver (personne pour me botter les fesses si je suis encore en pyjama à 11h du matin et que je suis en retard dans mon boulot).
La hiérarchie
La hiérarchie et les collègues, c’est un peu quitte ou double. Soit ça se passe bien, et c’est hyper enrichissant, soit ça se passe mal et c’est l’enfer sur terre. En free-lance, on n’a plus ce problème. On n’a plus de collègues… et ils nous manquent, désespérément. Alors on construit des communauté, on va en coworking, on se recrée des microcosmes, pour se dire que c’est un peu comme dans une entreprise, mais sans boss et sans horaires…
Les congés
Avec l’avènement d’internet, la porosité entre la vie perso et la vie pro s’est accentuée. On embarque son ordi portable chez soi, on a une messagerie professionnelle accessible depuis sont téléphone. Difficile parfois pour un salarié de partir totalement en vacances. Mais en même temps, on a cinq semaines de congés par an – du luxe, en comparaison avec d’autres pays. Quand on est à son compte, on peut décider quoi faire de son temps, mais ce n’est pas facile de s’autoriser à ne pas travailler quand il y a toujours quelque chose à développer ou quand la trésorerie ne se remplit pas autant qu’il faudrait.
Le salaire
Il y a plein de raison de travailler : faire marcher son cerveau, développer des collaborations, avoir une reconnaissance et une place dans la société… et bien sûr, la raison qui semble la plus évidente même si elle n’est pas forcément la plus importante : gagner sa vie ! Le bon côté du salariat, c’est une certaine – même si pas éternelle – sécurité financière. En bref, un salaire à la fin du mois qui qu’il arrive. En free-lance, c’est une autre affaire. On peut avoir de bonnes périodes, mieux gagner sa vie qu’en tant que salarié, et même avoir des perspectives de croissance plus grande. On peut difficilement tripler son salaire en entreprise, par contre, on peut le faire quand on est à son compte. Mais on peut aussi avoir de mauvaises périodes avec très peu de revenus, et cette précarité n’est pas toujours facile à gérer.
En fin de compte…
Je ne sais toujours pas ce que la vie me réserve, mais ce qui est sûr, c’est que ma carrière professionnelle promet d’être encore longue – de plus en plus longue, vu la réforme qui se prépare ! Je reviendrai peut-être un jour au salariat. Mais cette fois, ce sera en connaissance de cause.
Le bilan aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas de situation parfaite, et que, faire quelque chose que l’on aime, quelque soit la forme sous laquelle on le met en oeuvre, c’est un bonheur qui se paie avec de la persévérance et du travail sur le long terme. Les questions qu’on se pose tant sur la durée d’une carrière ne cachent-elles pas aussi les interrogations sur le sens de notre travail et ses modalités au sein des entreprises ?
On se retrouve au prochain article, en attendant, je reprends mes crayons d’auteur free-lance pour vous le dessiner 😉
Ça vous dit de travailler avec moi ?
Je voudrais me perfectionner en dessin pour pouvoir créer mes propres histoires et illustrations :
J’adore le dessin comme outil de storytelling et j’aimerais utiliser une dessinatrice :
Génial ton témoignage 😉 je decouvre ton blog avec plaisir.. je suis moi meme une femme des territoires ! Et je traite de notre rapport a l 💸
Bravo pour cet article